Propécia, finastéride, effets secondaires : rapport entre cancer de la prostate et finastéride ?

Existe-t-il un rapport entre le cancer de la prostate et l'utilisation du Finastéride ?

Voici à nouveau une belle illustration de la manière dont les résultats d’études peuvent être détournés et présentés sous un jour irréel. En 2003, une étude portant sur la prise journalière de Proscar, soit 5 mg de Finastéride, a montré une réduction du taux de cancer de la prostate de l’ordre de 25 %, comparé à un groupe placebo. Il a cependant été observé que le taux de patients ayant un cancer de grade élevé était légèrement plus important dans le groupe traité que dans le groupe placebo (6,4 % au lieu de 5,1). Pour autant, les bénéfices du traitement par Proscar ou par Propécia restent nettement favorables, ce qui a incité l’American Society of Clinical Oncology et l’American Urological Association à émettre une recommandation concernant la prévention du cancer de la prostate. Ils conseillent l’utilisation du Proscar chez les patients susceptibles de développer un cancer prostatique.


Soyons clairs : le Propécia (ou Finasteride) ne favorise pas la survenue d’un cancer de la prostate. Par contre, il diminue de moitié le taux d’enzymes PSA dans le sang. Or, ce taux d’enzymes est un moyen de dépister le cancer de la prostate. Il faudra donc veiller à prévenir le praticien que l’on consomme du Finastéride lors d’un examen de dépistage du cancer de la prostate.


Pour plus de détails, voir notre page consacrée au Finastéride/Propécia.

Comment a-t-on découvert l’action du propécia (finastéride) ?